« Il semble qu’il y ait une fatalité attaché aux plus savants observateurs de la chimie vulgaire ; ils ont tous pris un chemin diamétralement opposé à celui qu’il fallait prendre pour parvenir à la connaître ; ils sont devenus les tyrans de la Nature tandis qu’ils n’en devaient être que les imitateurs. Au lieu de détruire les mixtes pour les analyser, il fallait au contraire qu’ils eussent recours à la Nature pour les perfectionner. Accoutumés à n’user dans leurs opérations que de la force et de la violence, ils ont cru par ses moyens meurtriers, surprendre la Nature et pénétrer ses oeuvres secrètes, et ils n’ont au contraire trouvé que les résidus des matières et les substances volatiles qu’ils en ont séparé, mais toutes également privées de la vie qu’y avait introduit la Nature. La multiplicité et les différences des fourneaux, des vases et des feux dont ils font usage, les éloignent de plus en plus de la voie de la Nature, qui dans ses procédés, est toujours simple, uniforme, constante et invariable. »
Concordance 1789.
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